Quelques essentiels pour voyager dans le noir.
C'est la principale, mon Réal Lectures 2, c'est la page à côté, tsé ? Lectures 3 - Vous êtes ici, stie !
D'après une photo de La Habana © sogestour
Le roman noir cubain
est en passe de devenir
le véritable roman historique.

Pour savoir
ce qui s'est passé
pendant la fin du siècle dernier,
il faut lire le roman noir.

C'est lui le véritable miroir.
Padura et sa bine Latour a perdu ses cheveux Lunar écrit des polars Chavarria, tupamaro de oro Gutiérrez dans la crasse Ça se lit vite, le roman noir
Leonardo PADURA FUENTES est né à La Habana en 1955 et y vit toujours, dans le quartier Mantilla.

Diplômé de littérature hispano-américaine, il est romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénari pour le cinéma. Il a obtenu le prix Café Gijón 97 et le prix Dashiel Hammett 98 et 99 ainsi que le prix des Amériques Insulaires 2002 et encore une fois le Hammett en 2006 pour La Neblina del Ayer.

« Lire le journaliste et écrivain Leonardo Padura, c'est comme sentir pour la première fois l'écrasante et nonchalante moiteur des tropiques. On en ressort aveuglé et essoufflé. Et Mario Conde, le héros fétiche de Leonardo Padura, un flic vieilli avant l'âge, amateur de rhum, l'est souvent, aveuglé et essoufflé. Aveuglé par ses souvenirs et par la chute de quelques idéologies poussives et essoufflé par quelques chicas et quelques verres de trop. » Myriam Perfetti in Marianne, septembre 2001

Hérétiques Tac Toc

HÉRÉTIQUES (Herejes) — Août 2014
Traduit par Elena Zayas

En 1939, le S.S. Saint-Louis, transportant quelque 900 juifs qui avaient réussi à fuir l’Allemagne, resta plusieurs jours ancré au large du port de La Havane à attendre l’autorisation de débarquer ses passagers.

Le jeune Daniel Kaminsky et son oncle avaient attendu sur le quai l’arrivée de leur famille, sûrs que le trésor qu’ils transportaient convaincrait les fonctionnaires chargés de les contrôler.

Il s’agissait d’une petite toile de Rembrandt qui se transmettait dans la famille depuis le xviie siècle. Mais le plan échoua et le navire remporta vers l’Allemagne tout espoir de retrouvailles.

Éditeur : Métailié - 620 pages, 24 €
ISBN 978-2-86424-961-0
L'HOMME QUI AIMAIT LES CHIENS (El Hombre que amaba a los perros)
L'HOMME QUI AIMAIT LES CHIENS (El Hombre que amaba a los perros) — Septembre 2009
Un roman fondamentalement historique : León Trotsky et son assassin Ramon Mercader en sont les personnages principaux, deux figures importantes du XXe siècle. L'auteur essaie de compter l'histoire depuis un point de vue fictif.

L'action commence le 2004, à la mort de la femme d'Iván, et cela apporte à sa mémoire un épisode de son passé, arrivé presque il y a trente ans, quand il a connu
un homme mystérieux qui se promenait sur la plage accompagné par deux lévriers russes.

Éditeur : Tusquets (español) — En français, à paraître chez Métailié
ISBN: 978-84-8383-136-6 584 páges

Padura Les Brumes du passé

« Un polar émouvant, musical, où les fantômes d'antan resurgissent dans un halo de mélancolie, pour l'amour d'une femme disparue. »
André Clavel, TV5 Monde

LES BRUMES DU PASSÉ (La neblina del Ayer)
La Havane, été 2003. Il y a 14 ans que l’inspecteur Mario Conde a quitté la police et pendant cette période il s’est passé beaucoup de choses à Cuba : l’économie et les mentalités ont été bouleversées. Maintenant le Conde gagne sa vie en faisant le commerce de livres anciens. Il découvre une magnifique bibliothèque qui lui ouvre des perspectives financières éblouissantes pour lui et ses amis de toujours, Carlos le Flaco, Josefina la cuisinière des miracles et Tamara l’amour éternel…. Mais dans l’un des volumes il trouve une page de revue avec la photo de Violeta del Rio, une chanteuse de boléro des années 50, qui annonce qu’elle abandonne la chanson.

Leonardo Padura parle clairement ici de
ce qu’est devenu Cuba et des désillusions des gens de sa génération, "des Martiens" pour les plus jeunes mieux adaptés à l’envahissement du marché en dollars, aux combines et à la débrouille. Un beau roman sur l’amour des livres, de la culture et de la poésie si populaire des boléros. On reste longtemps marqué par la mélancolie et l’atmosphère de ce livre.

Éditeur : Métaillé, 2006
Traduction de l'espagnol (Cuba) par René Solis
ISBN : 2-86424-586-5


Padura Adios Hemingway

ADIOS HEMINGWAY
Mario Conde a quitté la police cubaine pour se consacrer à l'écriture et au commerce des livres anciens, secteur très florissant dans La Havane dont la décadence se poursuit inexorablement. Au cours de travaux dans le jardin de la maison-musée d'Ernest Hemingway, un cadavre a été déterré. On fait appel au Conde. Dans l'ancien enclos des combats de coqs, le cadavre portait un insigne du FBI, dans la boîte sur la dernière étagère du placard des traces du passage d'Ava Gardner, dans la mémoire des vieux une mitraillette Thompson...

Ce n'est pas facile d'enquêter sur un romancier de la taille de Papa quand on entretient
avec son image et ses oeuvres des rapports ambigus d'admiration-haine, mais Mario va retrouver des amis de son grand-père qui lui raconteront ce monstre sacré, malade, généreux, odieux, paranoïaque, inoubliable. Il ira jusqu'au bout de l'enquête, au risque de mettre à mal les idées reçues.

Éditeur : Métaillé, 2005
Traduction de l'espagnol (Cuba) par René Solis
ISBN : 2-86424-527-2

Padura Electre
Padura L'automne
Padura Passé parfait
Padura Vents de carême
« Padura est un cas. Il n'entre pas dans les catégories bien pensantes actuelles. Il vit à La Havane et ne peut concevoir de vivre hors de son quartier de Mantillia.

Le manichéisme contemporain exigerait qu'il vive en exil.
Il pense en écrivain, pas en politique. »

Anne-Marie Métailié dans L'amateur de cigare, Été 2003.
Trois des titres de la tétralogie « Les Quatre Saisons » débutée en 1998 et qui inclut Mort d'un chinois à La Havane, 2001 : les enquêtes de Mario Conde, flic à la criminelle de La Habana.




Vents de Carême, la dernière affaire officielle de Conde, est parue en janvier 2004. Depuis sa retraite, Mario Conde a enquêté sur Hemingway (Adios Hemingway, 2005) et sur Violeta del Rio (Les Brumes du passé, 2006).
Latour Le fugitif
Latour Nos amis
Latour World Series
Latour Comrades

José LATOUR, dont les grands-parents paternels sont Français, est né et a vécu à La Habana pendant un demi-siècle.

Il a travaillé pour le ministère des Finances, la Banque centrale et le ministère du Sucre.
Grand voyageur, grand lecteur, il se passionne pour le polar. Il est l'auteur d'une dizaine de romans écrits en anglais, parmi lesquels ont été traduits Le Fugitif de La Havane (Plon, 2001) et Nos amis de La Havane (du Rocher, 2005). Vice-président de l'Association internationale des auteurs de polar pour l'Amérique latine de 1998 à 2002, il est considéré comme un maître du roman noir cubain par Martin Cruz Smith, auteur de Havana Bay et Gorki Park.

Il habite Toronto (Canada) depuis 2002 et son dernier ouvrage (mars 2008) se déroulant à Cuba s'intitule
Hidden in Havana et met encore en scène son « détective » havanais de choix, le Capitaine Felix Trujillo.

Hidden in Havana


LE FUGITIF DE LA HAVANE « Un polar nerveux, tendre et cruel, et finalement palpitant jusqu'à la dernière ligne. Autour d'Eliot Steil, un drôle de prof d'anglais cubain désabusé et pathétique qui se transforme en vengeur masqué impitoyable dès son arrivée à Miami, José Latour tisse un extraordinaire tableau de la société cubaine (du début des années 90), et de la société des exilés cubains de Miami. En boni, une histoire d'amour traverse ce roman qui ne manque décidément pas de souffle caraïbe. » Daniel Martin, Magazine Littéraire, nov. 2001 « Un roman remarquable, à la fois un thriller passionnant et un portrait subtil et en profondeur de la société cubaine » New York Times

NOS AMIS DE LA HAVANE Fille d'un ancien dignitaire cubain, Elena vit à La Havane où elle donne des cours à des enfants handicapés. Elle habite avec son frère Pablo, un petit magouilleur aux revenus illicites. Le capitaine Trujillo, de la police nationale, découvre dans la chambre de Pablo des cassettes porno illégales. Deux sympathiques touristes, Sean et Marina, refont leur apparition. Car leur présence n'était pas due au hasard, mais liée à une histoire qui remonte à l'époque de la révolution castriste.




Lunar la vida es
Lunar que en vez
Lunar Polvo en el viento

Natif en 1958 et résident de Santa Clara, Lorenzo LUNAR CARDEDO affirme :
« Dans les années 90, la prostitution, le chômage, la corruption et d'autres plaies disparues (ou contenues) pendant trente ans reprenaient leur place dans le quotidien d'une vie qui cherchait à s'adapter aux nouvelles conditions, et cela ne pouvait pas passer inaperçu pour ceux qui prétendaient se mêler véritablement de littérature. » Lunar est directeur de la revue Fantoches, dédiée au roman noir.
Son inspecteur Leo Martin
est chef de police d'un quartier marginal de Santa Clara pendant les années les plus dures de la Revolución, la Periodo Especial. Selon le grand romancier mexicain Paco Ignacio Taïbo II, Lunar est « une des voix fondamentales du nouveau roman policier latino-américain ».

BIBLIOGRAPHIE
El último aliento, Capiro, Cuba 1995
Échame a mí la culpa, Capitán San Luis, Cuba 1999
Cuesta abajo, Capiro, Cuba 2002
El que a hierro mata, Ojo x Ojo Ediciones, Cuba 2002
De dos pingue, Editorial Capiro, Cuba 2004
Polvo en el viento, Plaza Mayor, Puerto Rico 2005
El preso de la celda raíz cuadrada de 169, EDAF, España 2005
Donde estas, corazon, Éditorial Almuzara, España
La casa de tu vida, EDAF, España 2005 — Prix José Soler Puig




LES ENQUÊTES DE LEO MARTIN :
QUE EN VEZ DE INFIERNO ENCUENTRES GLORIA
« À 3 heures du matin, on frappe chez Leo Martin, chef de police du quartier Condado. Ce n'est pas la fin de semaine, y a pas de rhum dans les bars et en plus, il fait un froid de canard. Martin comprend qu'il s'est passé quelque chose de grave et il ouvre. En face de lui, El Jabao. « On a tué le vieux Cundo », dit-il. Ainsi commence son enquête sur la mort d'un vieux solitaire alcoolique. » Leopoldo Luis, site cubain Esquife Éditeur Editorial Zoela, España 2003. Traduit sous le titre Boléro noir à Santa Clara (Marseille : l'Atinoir, impr. 2009)

LA VIDA ES UN TANGO
Second polar mettant en scène Leo Martín, chef de police du quartier Condado de Santa Clara durant la Período Especial (1993- 1994). Une affaire de contrebande de verres fumés pour femmes, en apparence inoffensif mais qui entraîne la mort du jeune Maikel et de Pedro Pechoemulo, criminel de petite envergure. Au centre de l'enquête apparaît Tania, une jeune fille que Martin, alors adolescent, avait protégé comme sa petite soeur. Éditeur Editorial Almuzara - Tapa Negra, España 2005.

USTED ES LA CULPABLE
À l'époque, on pouvait mourir la tête éclatée. Comme cet homme vêtu de blanc, le cerveau écrasé par un martelet de cordonnier. La víctime se nomme Panchita et il venait d'arriver de Varadero, paradis de la prostitution, des petits traffics et des policiers corrompus. Panchita n'est pas fiché par la police de Santa Clara mais les putes du quartier le connaissent : La Cuqui, Cleopatra Mantecado, la China ou Tania avec son regard si triste… Et Raquel. Raquel?, la fille de son amie d'enfance et militante des jeunesses communistes ? Leo Martín voit son univers se désintégrer et se demande une fois encore pourquoi il a choisi d'être flic dans son quartier natal. Editorial Almuzara - Tapa Negra, España 2006.

Lunar a remporté plusieurs prix, dont :
Premio de la Segunda Bienal Nacional de narrativa,Cuba 1994.
Premio de la Tercera Bienal Nacional de narrativa, Cuba 1996.
Premio Nacional de novela policial, Cuba 1996.
Premio Internacional de relato policial "Semana Negra" Gijón, España 1999.
Premio Nacional de cuento erótico Camagüey, Cuba 2000.
Premio Internacional de Relato Policial "Semana Negra" Gijón, España 2001.
Premio Nacional de cuento erótico Camagüey, Cuba 2001.
Premio Internacional de Relatos Policiales de la AIEP de Bulgaria, 2002.
Finalista en el Premio Umbriel, 2003.
Et les prix Brigada 21, NOVELPOL et une mention au Hammett 2004 pour Que en vez.
En 2006, pour la 2e fois, le prix Brigada 21; cette fois pour
Vous êtes la coupable (Usted es la culpable)

L'auteur n'a pas été traduit en français (ni en anglais), sauf pour Que en vez (ou El lodo y la muerte) publié en 5 parties dans la revue Courrier International sous le titre « La boue et la mort » en juillet 2005 dans une série consacrée aux nouvelles noires.



Chavarria Boomerang

Chavarria Adios Muchachos

Chavarria Le rouge sur

Chavarria Joy

Chavarria Viudas de Sangre
Chavarria Una pica en Flandes
Chavarria Lo que dura dura
Chavarria Priapos

Chavarria Madrid cette anée-là Chavarria Un thé en Amazonie


Daniel CHAVARRÍA est considéré comme un des grands écrivains de la littérature espagnole. Seul auteur latino-américain à remporter le prix Edgar Allan Poe, on le place sans hésitation au niveau de ses collègues auteurs de romans policiers et lauréats du Poe, les Raymond Chandler, John Le Carré et Frederic Forsyth. Son histoire personnelle est aussi passionante que ses romans.

Né en Uruguay en 1933, il voyage en Europe durant les années 50 et passe de professeur de langues au Maroc, guide au musée du Prado, docker à Hambourg, infirmier à Londres à vendeur de ceinturons en Italie. De retour en Amérique Latine, il se joint aux Tupamaros et parcourt l'Uruguay, l'Argentine et le Brésil où il vit avec des chercheurs d'or. Guérillero castriste en Bolivie, traqué par la police, il s'échappe en Amazonie, déguisé en prêtre.

En 1967, il
détourne un avion qu'il oblige à atterrir à Cuba où il vit depuis 1969. Chavarría, qui se dit auteur cubain, parle cinq langues et fut prof de latin et de grec et traducteur de littérature allemande de 1975 à 1986. Il enseigne aujourd'hui la littérature classique à l'université de La Habana.

Parmi ses nombreux prix, le Capitán San Luis en 1978 pour le meilleur roman policier cubain des années 70 pour sa première œuvre,
Joy, le Dashiell Hammett en 1992 pour Alla Ellos, le Casa de las Américas en 2000 pour Le Rouge sur la plume du perroquet, le Edgar Allan Poe de la Mystery Writers of America de New York en 2001 pour Adios Muchachos, le Alejo Carpentier pour Viudas de Sangre en 2004 et le Ciudad de Palma "Camilo José Cela" en 2005 pour Priapos.

Le romancier affirme voir « le monde divisé entre les bons et les méchants, les anges et les démons mais il ne faut pas se perdre en chemin. Il faut toujours savoir où se trouve le nord. Mon ennemi personnel est l'appareil militaire états-unien. »

TRADUITS EN FRANÇAIS
BOOMERANG Tony Santa Cruz est plongeur. Il vit chichement du poisson qu'il attrape dans les profondeurs sous-marines. Un beau jour, c'est la pêche miraculeuse : il découvre des pièces d'or frappées du sceau de Philippe III d'Espagne. Ici, à Cuba, la banque les évalue à un tas de dollars, plus de cinq mille chacune, mais à l'étranger, elles peuvent valoir sacrément plus. C'est l'occasion d'émigrer aux États-Unis avec sa mère. Margaret Gaylord est une aventurière qui n'a pas froid aux yeux. Quand elle jette ses filets, c'est pour ramener une grosse prise. Comme Tony et ses écus espagnols. Mais c'est bien connu : là où il y a de l'or, il y a aussi du sang. Écrit avec Justo Vasco. Titre original en 1992 : Contracandela Éditeur Rivages/Noir 1999 ISBN 2-7436-0481-6

ADIOS MUCHACHOS Alicia, la jolie prostituée, pédale sur son vélo dans les rues de La Havane pour attirer chez elle l'étranger qui apportera des dollars pour sa famille. Juanito, sa dernière prise, lui propose un étrange marché. Mais il a tellement de charme... Le couple infernal met au point une sombre machination avec enlèvement et demande de rançon. Pourtant, l'affaire tourne mal et un troisième personnage, insignifiant, va détourner à son profit la belle arnaque. Le sexe, l'argent mènent le jeu avec en toile de fond Cuba et sa difficile vie de tous les jours. Éditeur Rivages/Noir 1997 ISBN 2743601981

LE ROUGE SUR LA PLUME DU PERROQUET Alberto Rios a un nouveau nom et des faux papiers impeccables. Détenteur d'un solide compte en banque, aucun de ceux qui veulent l'assassiner n'aurait l'idée de le chercher à Cuba. Il partage son temps entre Rome et Cuba; car à La Havane, il est tombé amoureux d'une bombe sexuelle nommée Bini, une rencontre qui va changer sa vis à tous points de vue. Il faudra une incroyable conjonction de facteurs - une prostituée adepte de la santeria, un accident de la route et une paire de chaussures - pour qu'il puisse 'retrouver un fantôme de son passé qu'il croyait hors d'atteinte. Dans ce thriller machiavélique en forme de puzzle, Daniel Chavarria mêle érudition, érotisme et suspense. Il mène aussi un combat contre les tortionnaires qui ont fait les tristes jours de la dictature militaire en Amérique latine. En anglais : Tango for a torturer Éditeur Rivages/Noir 2005 ISBN 2743614005

UN THÉ EN AMAZONIE Quel point commun entre les mœurs d'une obscure peuplade d'Amazonie, une famille de propriétaires terriens en Espagne, le quartier général de la CIA et les rues de La Havane ? La feuille d'un arbre qui pousse en pleine jungle dans des endroits si peu hospitaliers que seuls les Indiens et les chercheurs d'or y accèdent. Éditeur Rivages/Noir | 1998 ISBN : 2-7436-0355-0

MADRID CETTE ANNÉE-LÀ C'est l'une des histoires de l'une des vies de Daniel Chavarria. Une histoire vraie. La quête, l'impossibilité d'oublier une femme rencontrée à dix-neuf ans, en 1953, sur un bateau partant de Montevideo pour l'Europe, l'auteur ne les raconte qu'aujourd'hui. Il lui aura fallu presque quarante ans pour dénouer tous les fils de l'intrigue et réconcilier les vies et les névroses. Éditeur Rivages, juin 2001 ISBN-10: 274360798X

EN ESPAGNOL SEULEMENT
JOY Un intrigant mélange de crime et d'espionage dans lequel le cultivé et polyglotte Mayor Alba, expert en karaté et membre du contre-espionage scientifique cubain tente de détourner un complot de la CIA destiné à mettre en ruines l'industrie citrique de Cuba. Éditeur Letras Cubanas, 1997 ISBN 959-10-0369-2

UNA PICA EN FLANDES Rédigé de façon conventionnelle mais avec un structure inhabituelle, on y trouve trois personnages et les vies conflictuelles qu'ils entretiennent avec leurs parents. Dédié aux cinq antiterroristes cubains (Los Cincos) emprisonnés aux USA, l'œuvre résulte d'un indignation permanente de l'auteur depuis la venue au pouvoir de George W. Bush. « Les 5 sont des fleurs d'une variété cubaine et Cuba est la société la plus juste du monde où l'on subit néammoins des carences et des inéquités mais qui importent peu à côté des grandes vertus. », déclare Chavarria. Éditeur Letras Cubanas, 2004

VIUDAS DE SANGRE Un roman cosmopolite situé dans les années 50 dans le sud de Cuba, plus exactement dans les méandres et marais de la Cienaga de Zapata où vivent de pauvres gens humbles, des charbonniers et des chasseurs miséreux mais remplis d'amour qui se voient un jour confrontés à une princesse russe tsariste et un millionaire états-unien. L'épopée commence et sera contée sur 728 pages. Un immense succès à Cuba. Éditeur Letras Cubanas, 2004

LO QUE DURA, DURA « Portrait de la grouillante masse havanaise, de ses traffics clandestins et de ses consoeurs spirituelles de la santeria. Conjuguée à l'égalité révolutionnaire prodiguée par le régime, ses personnages calqués sur ceux d'une tragédie grecque, version yoruba, affrontent la marginalité et un destin inattaquable. L'absence de critique politique égratigne néammoins la réalité touristique telle que présentée par les Cubatur et Sol Melia. » Juan Luis Calbarro sur son blogue. Éditeur Ediciones B, Madrid, 2005

PRIAPOS Une histoire cubaine mettant en scène un médecin havanais fraîchement diplômé. Envoyé en mission dans une région éloignée de l'île, il y trouve une situation incroyable. Presque tous les hommes du patelin souffrent d'une condition ithyphallique : leur pénis est en érection permanente. L'auteur admet qu'il a créé une fantaisie embarrassante et amusante mais qui pourrait se produire un jour. Éditeur Letras Cubanas, 2005


Gutiérrez Trilogie sale Gutiérrez Animal tropical Gutiérrez Le roi de la Havane Gutiérrez Moi et une vieille négresse
Né en 1950 à Matanzas, Cuba, Pedro Juan GUTIÉRREZ commence à travailler à l'âge de 11 ans, vendant glaces et journaux puis s'enrôle à l'école des arts plastiques de Matanzas.

Avant de publier son premier ouvrage en 1980, il fut soldat, instructeur de kayaking et de natation, technicien en construction, manoeuvre dans les champs, speaker à la radio et journaliste à temps plein.

En 2000, il se mérite le prix Alfonso García-Ramos de Novela de Tenerife.

Il est aussi peintre abstrait et poète réaliste.
Comme Wendy Guerra et Leonardo Padura, il a décidé de continuer à vivre dans son pays natal — dans Habana Centro.
Gutiérrez Vivir en el espacio Gutiérrez PoLizon a Bordo Gutiérrez Cuentos de la Habana Vieja Gutiérrez Melancolia
Gutiérrez El insaciable Gutiérrez Carne de perro Gutiérrez Nuestro GG Gutiérrez El nido de la serpiente
Se déroulant dans la période spéciale de 1994-1995 — après l'abandon de Cuba par les Russes —, ses deux premiers romans traduits en français nous jettent sa ville à la tête, de plein fouet, sans ménagement, dans une langue crue, libre, étourdissante. Sa Havane à lui c'est celle du corps, la faim, l'insalubrité, les heures perdues à la recherche d'un dollar ou d'un morceau de pain, la promiscuité et la prison, quand on a la malchance de tapiner au mauvais endroit. Pedro Juan a cessé de se poser des questions. Il prend ce qui arrive comme ça arrive, en essayant de ne pas penser ! Il a ses bonnes adresses, pour le "bizness", pour la nourriture, et pour le cul ! Pour le reste, on essaie de ne pas tomber dans la déprime...

BIBLIOGRAPHIE
Recueils de poésie (1980-2005) : liste ici.
Vivir en el espacio. Del sueño a la realidad (1989)
Polizón a bordo. Cuentos (1990)
Cuentos de La Habana Vieja (1997)
Trilogía sucia de La Habana (1998)
El Rey de La Habana (1999)
Melancolía de los leones (2000)
Animal Tropical (2001)
El insaciable hombre araña (2002)
Carne de perro (2003)
Nuestro GG en La Habana (2004)
El nido de la serpiente : Memorias del hijo del heladero (2006)
Pobre Diablo (2007)
Corazon Mestizo — El delirio de Cuba (2007)

Corazon Mestizo (2007)

TRADUITS EN FRANÇAIS
TRILOGIE SALE DE LA HAVANE ≈ Malgré les fulgurances de la danse et du rhum, La Havane est une ville assombrie par la pénurie et le désespoir. Le narrateur déchu y vit dans la crasse et le sperme. Pas de philosophie ici, aucun manichéisme. Juste un homme, centré sur son sexe, ses maîtresses et ses angoisses. À la manière d'un Henry Miller, Gutiérrez sait, dans une langue vive et savoureuse, restituer le caractère essentiellement poétique, extrême, suicidaire mais constructeur de la vie sexuelle. Un roman au rythme de salsa ! Editeur 10/18 2003

LE ROI DE LA HAVANE ≈
Dans la vieille ville, toute de décrépitude et d'idéaux disparus, un adolescent soupçonné de meurtre fait ses armes et apprend la vie. Plus rien ne lui importe, sinon la survie et la liberté. Ainsi deviendra-t-il " le roi de La Havane " tant son attirance, animale et fatale, pour la crasse, le sexe, est forte. Plus forte que lui. Une langue en feu d'artifice, un érotisme débarrassé de remords, un regard à la fois tendre et terriblement cynique sur le Cuba du castrisme crépusculaire : l'une des grandes " expériences " de la littérature latino-américaine contemporaine. Editeur Albin Michel 2004

ANIMAL TROPICAL ≈
Gutiérrez quitte la moiteur aphrodisiaque de Cuba pour Stockholm où il est invité à un colloque littéraire. C'est pour lui l'occasion d'explorer l'Europe sous l'angle de la jouissance avec deux femmes amoureuses. L'une est métisse et porte le feu de Cuba dans le corps ; l'autre, Suédoise, résume l'érotisme européen. Entre les deux, et au rythme de truculentes anecdotes, cet " animal tropical " approfondit sa vision du monde, et surtout son écriture dont l'idéal, comme chez Henry Miller, est qu'elle atteigne la puissance de l'orgasme. Editeur 10/18, 2005

MOI ET UNE VIEILLE NÉGRESSE VOLUPTUEUSE
(Yo y una lujuriosa negra vieja )Premier recueil de poésie de l’écrivain à paraître en français, cette édition bilingue (espagnol-français) des poèmes du romancier cubain est accompagnée d’un cd où quelques-uns des poèmes de l’écrivain sont récités par la voix chaude de leur créateur. Editeur Lanctôt, Montréal 2006 ISBN 2-89485-299-1
Alibis, la revue du « Polar, Noir & Mystère »
Plusieurs romanciers ont situé l'action de leurs romans noirs ou polars à La Habana ou à Cuba, même si plusieurs n'y ont jamais mis les pieds. La revue québécoise ALIBIS publie une liste de moins en moins partielle de quelque 150 titres, « Géographie du crime : Cuba » sur cette page.
C'est la principale, mon Réal Lectures 2, c'est la page à côté, tsé ? Lectures 3 - Vous êtes ici, stie !
Recherches et illustration © sogestour

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MÀJ 01.01.2017