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N. B. Les pesos convertibles (ci-haut) ne doivent pas être confondus avec le peso tout court (CUP), (comme le billet de 50 pesos ou 1,45 euro, ci-bas), la monnaie intérieure cubaine qui se transige à 24 pesos (approx.) pour 1cuc. Les touristes peuvent toujours s'en procurer pour acheter des produits tels les fruits et légumes dans les marchés publics, un café, une pointe de pizza, un billet pour une partie de baseball, tout ce que les Cubains se procurent pour la vie courante dans les commerces non consacrés aux touristes. Les tiendas panamericanas, ces boutiques officielles qui n'acceptaient que des dollars (de touristes ou de cubains) sont aussi converties aux « convertibles ». |
Il faut se rappeller que ces convertibles, disponibles depuis 1995 ne valent rien en dehors de Cuba et que ce que l'on peut gagner à l'arrivée, on peut aussi bien le perdre à la sortie ! Depuis 1993, Cuba est une économie dollarisée qui permet à ses citoyens de posséder et de transiger dans la monnaie nationale états-unienne. Toutefois, en mai 2004, le président Bush, voulant impressionner les fervents anti-castristes et gagner sa réélection en Floride le 2.11, faisait adopter des mesures « pour éliminer le gouvernement de Fidel Castro », dont une amende de $100 millions à l'Union des Banques suisses pour avoir envoyé des fonds à Cuba et surtout la restriction de l'envoi de dollars à Cuba par les familles cubaines des USA, une pratique qui enrichissait l'île de près d'un milliard annuellement. Les familles sont en outre désormais limitées par Bush à une visite par personne par période de trois ans, une mesure qui ne plaît pas aux cubains-américains, même les plus anti-Fidel. Le « gérant d'estrade de la démocratie » se serait peut-être gouré dans son intransigeance... mais depuis le 02.11, il s'en fout pour quatre autres années. À Cuba, la commission de 10%, cette extrême contre-mesure pour atténuer le doux dollar-douleur, serait une façon de mieux payer les dettes envers des créanciers européens, accumuler des dollars et renflouer une économie dûrement touchée par les ouragans de l'été 2004 et qui ne tiendrait plus qu'au tourisme (3 milliards/an) et à ce milliard de dollars en cadeau des « cousins états-uniens ». Mais selon le président de la Banque centrale de Cuba, Francisco Soberon, dans un article de Associated Press du 02.11, le montant des entrées annuelles de capitaux à Cuba se chiffrerait à 9,3 milliards, ce qui ferait de ce « cadeau floridien » d'un milliard, une somme de moindre importance qu'on ne l'avait cru. La mesure n'illégalise pas le dollar états-unien : les Cubains peuvent en garder tant qu'ils le veulent sauf que la date limite du 8 novembre leur permettait de changer leur pactole « amaricain» en pesos convertibles au pair. Depuis le 9.11, c'était 10% plus cher mais depuis février 2011, les deux devises CUC et US sont à égalité. Questions d'économie Qui était le ministre responsable de l'économie dans les années 60 et dont une des responsabilités était de signer les billets de banque ? À quoi ressemblait cette signature ? |
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