« Parmi les rares choses qui ne font qu'augmenter quand on les partage, il y a la douleur et la misère. » | |||
|
|||
NOS SUGGESTIONS DE CASAS ICI
|
CARTE RÉGIONALE ICI
|
||
Quoique sa baie fut fréquentée par pirates et naufragés dès le XVIe siècle, ce n'est qu'en 1823, avec la création du territoire communal de Gibara que la région de Banes, connue alors sous le nom de La Ensenada fut officialisée. La ville fut créée avec la mise sur pied de l'entreprise de Fruits Dumois en 1887; Alfredo Dumois Gessé, né à Saint-Domingue, établissait la même année la Banes Fruit Company. Située à 30 km des plages du grand centre balnéaire de Guardalavaca, à une heure et demie de route de Holguin, la ville est au centre de la plus importante région historique aborigène avec quelque 76 sites archéologiques. S'est marié ici en 1948 Fidel Castro Ruz avec Mirta-Diaz Balart et y est né en 1901 le dictateur du violent régime que les barbudos ont combattu et vaincu, Fulgencio Batista Zaldivar. Ô, ironie ! Lors du mariage, la maman Batista fit un cadeau de $500 au couple... Compte tenu que la majorité de la population a longtemps profité de l'époque coloniale états-unienne, quelques familles des petits-fils y habitent toujours. C'est ici que l'entreprise états-unienne à qui l'on doit le terme « république de bananes », la United Fruit Company s'est d'abord établie. (Elle a substitué depuis son nom — synonyme d'exploitation, de destruction de la nature et de violence depuis les années 50 — pour Chiquita.) En 1899, la UFC achète les terres des Dumois autour de la baie et fonde le moulin à sucre (centrale) Boston (aujourd'hui nommé Nicaragua, partiellement fermée) au bout de la pointe Macabí. La UFC aménage aqueducs et égoûts de la ville. En 1910, l'administration se sépare de Gibara et vogue seule avec son propre maire, son grand parc central, Parque Domínguez avec, autour, le théâtre Heredia, le club social Club Banes et sa propre église Nuestra Señora de la Caridad, de style art déco (photo à droite) où Fidel jura fidélité la première fois ; ) La ville qui découvrit la première les joies de la plage à Guardalavaca dès 1926, connaît des heures de gloire à l'époque d'or des sucrières et construit, avec l'argent de la colonie états-unienne de nouveaux immeubles dont le fort respecté collège Los Amigos des Quakers, la Colonia Española (devenue Casa de la Cultura en 1978), l'Union ouvrière, Sociedad Minerva, l'hôpital Flor de la Caridad, le Rotary Club qui fonde la bibliothèque Rafael María Mendive, le théâtre Hernández, le Palacio Municipal et, en 1953 fonde Radio Banes. Au début du 3e millénaire, l'entreprise touristique Gaviota S.A. caresse des projets de construction d'une vaste station balnéaire sur la Peninsula de Ramon, (à l'ouest de Cayo Saetia; voyez la grande carte) : de 5 à 7,000 chambres d'hôtels (par lots de 500), qui pourrait inclure un centre d'équitation, six parcours de golf et un port pour bateaux de croisière. Bye, bye, le voisinage, stie ! On peut conduire jusqu'à El Ramon et jouir de sa nature pour le moment vierge. Ça se trouve à 55 km de Banes, via le village de Antilla. Parmi les autres enfants célèbres de Banes, on trouve Pedro Justiz, dit Peruchín, l'un des grands pianistes de Cuba mort en 1977 et l'écrivain Gastón Baquero, décédé en 1997. TRANSPORTS • Chaque matin un bus se rend à Holguin; camion depuis Holguin 6 fois par jour (ni Viazul, ni Astro); de/vers Guardalavaca, compter 20€/cad$ pour un taxi; en résumé les transports publics sont déficients dans cette zone. RESTOS/PALADARES Doña Barbara en ville; El Banquete Real (Aime y Arbelio) sur Playa Morales; Las 400 Rosas à côté du musée; sur General Marrero : Coctelera et Doña Yulla; le mieux coté : El Latino (General Marrero 710) bonne musique, excellente bouffe; en face, La Vicaria ouvert 24/7, bons petits déj., snacks et burgers, tout à moins de 5€/cad$; aussi : Atabey, El Framboyán, El Toto, La Turquesa, El Ancla. SOIRÉES Café Cantante sur Marrero 320 : tous les genres s'entendent très bien dans ce café musical; Casa de Cultura (ancienne Colonia Española) juste à côté : rap le samedi, trova le dimanche DANS LE SECTEUR Autres hébergements dans le secteur : Campismo Puerto Rico Libre (notre page ici), bungalows modestes, playa Morales, grottes à explorer; Motel Brisas à 10km vers Guardalavaca, 8 bungalows, joli coin calme; Villa Pinares de Mayari (notre page ici), un des beaux coins du pays (malheureusement en 2011, victime du déboisement causé par un futur barrage et de mines à ciel ouvert dans la région); on y trouve néanmoins de confortables quoique défraîchis chalets alpins à 2-3 chambres dans un vaste pineraie avec bar, resto, chevaux tél. (24) 53-308 |
À l'ombre sur le balcon de notre première casa particular, Villa Gilma, sur calle H (prononcé hatché) Casa en madera dans un coin bucolique au bord du rio © Bond0700 panoramio •|• Iglesia Nuestra Señora de la Caridad © Bond0700 panoramio Cliquez pour la carte de la région Calle Veguita © sogestour •|• Playa Morales © Bond0700, panoramio Nommée « l'idole de Banes », cette unique statuette en or au Museo Indocubano Bani •|• Scène de la calle H © sogestour Plage de Cayo Saetia •|• Cabana de Villa Cayo Saetia : clic retenu : intérieur d'une cabana. © imcarthur sur photobucket.com Chorro de Maita un des 60 squelettes d'Espagnols (1490-1540) exhumés en 1986. © Roberto Suárez, fotoreportero, cubaenfotos.blogcip.cu Chaque parc central de chaque patelin cubain s'appelle aussi Parque Marti, comme à Banes. © Jack K.....ski Fille du maire de Banes, étudiante en philosophie à l'université de La Habana, Mirta Francisca de la Caridad Díaz-Balart y Gutiérrez, 20 ans s'est mariée à Fidel Alejandro Castro Ruz, 22 ans étudiant en droit le 12 octobre 1948 à la Iglesia Nuestra Señora de la Caridad à Banes. Le couple passa sa lune de miel à Miami puis New York, eut un enfant, Fidelito en septembre 1949 et divorça en 1955 après la sortie de prison de Fidel. Document rarissime sur clic. L'entrée du Boulevard (Bulevar) ou rue piétonne, la calle General Marrero au centre du village. © Jack K.....ski |
||
PLAYAS • Morales, à 12 km, du nom d'un petit hameau de pêcheurs. Les guides commencent à peine à mentionner ce site assez idyllique où le bon vent amène des villageois offrant un festin à la langouste pour quelques convertibles. • Puerto Rico, par une autre route, direction est : virage le long de la mer direction nord. On peut aussi y aller au bout du chemin de la plage. Cette divine playa (autrefois, cette plage exclusive de la UFC affichait de superbes casas en bois. Elles furent détruites par vengeance par les résidents locaux au début de la Revolución) • Guardalavaca, 35 km, via Cañadon • Corintia, 129 km, via Mayari, passé Cayo Saetia : on affirme que ce serait une des plus jolies de la région • Gaviota, Almendra et Penon, à 100km sur Cayo Saetia (voir Excursions ci-bas). |
Les maisons en bois de ce petit village qui était un « dortoir d'entreprise », de 1898 à 1959 alors qu'il appartenait, depuis 1901, littéralement à la United Fruit Company (Chiquita et al) qui transforma la moitié de l'Amérique latine en « républiques de bananes ». Ici à Cuba, c'était la canne à sucre qui engraissait les "fat cats" amaricains. |
||
CIRCUIT DE DÉCOUVERTES Proposé par le Museo Indocubano, le circuit de découverte (Circuito descubrimiento) vous fera parcourir la ville avec un guide pour 1 tout petit €/cad$. • Sur la Plaza arqueologica, Locomotora 964, une locomotive Porter surnommée « Panchito » construite à Pittsburgh (Pennsylvanie, USA) datant en 1888 et installée au centre-ville sur Calle Trafico • Casa de la Cultura, un des plus beaux immeubles de Banes avec ses planchers carrelés de marbre, son patio et ses murs rose et or • Museo Indocubano Bani (calle General Marrero 305) unique au pays pour ses objets d'art précolombien, ses collections sur les aborigènes araucos : gravures, statuettes, haches et une vaste collection de colliers vieux de plus de 800 ans; se trouve dans le bâtiment qu'occupait la Royal Bank of Canada. La collection — qui devint publique en 1965 — compterait 20 000 pièces aborigènes colligées par le collectionneur Orencio Miguel Alonso; entrée 2€/cad$ avec guide, 1 sans. • Museo Municipal de Historia pour les icônes des héros de la Revolución, rue Thelmo Esperance • Iglesia de Nuestra Senora de la Caridad où s'est mariée, le 12 octobre 1948, Mirta Diaz-Balart, la fille du maire, avec le jeune Fidel Castro Ruz. Ironie du destin, Fulgencio Bastista (1901-1973) est né à Banes. La veille de la victoire des révolutionnaires, fin décembre 1958, Batista s'est enfui à Miami avec les millions de la caisse, puis est allé crever (15 ans plus tard) en Espagne. |
EXCURSIONS Fortement suggérée : • Parque Nacional de Bariay • près de Holguin à Fray Benito la baie et la mini plage où Christophe Colomb (Cristoforo Colombo pour les intimes) a touché terre le 28 octobre 1492 : reproduction du hameau des aborigènes Taino; guides anglos et francos • Museo Aborigen Chorro de Maita • (à 27 km, vers Guardalavaca) et sa collection de 60 squelettes d'Espagnols (1490-1540) exhumés en 1986. S'y conservent quelques artefacts de la vie communautaire des Taïnos dans l'état où ils furent retrouvés. Quelques noms de localités appartenant de la région (municipio) témoignent du passé précolombien : Yaguajay, Macabí, Guayacanes, Babiney et même Banes • Punta Lucretia (à 37 km) au-delà de playa Puerto Rico en bout de route. S'y trouvent une vieille villa espagnole devenue musée et un phare fonctionnel; Avec chance, les gentils résidents vous feront visiter; apportez liquides et provisions. • Boca de Sama site d'une attaque du groupe terroriste états-unien Alpha66 en 1971, menée par un des deux assassins de Che Guevara, Gustavo Villoldo. Ce monstre a obtenu 1,2 milliard d'un juge floridien pour la peine de son père suicidé car frustré par la victoire du peuple cubain en 1959. • Parque Natural Cayo Saetia • (100 km, via Mayari). Un ilôt isolé de 42 km carrés composé d'une flore florissante, de criques à croquer, de falaises à franchir et d'une faune importée (antilopes, aras, autruches, bufles, chameaux, iguanes, tapirs, zèbres) pour les safaris-photos offerts dans les tout-inclus de Guardalavaca avec aller-retour en hélico. S'y trouve Villa Cayo Saetia de la chaîne Gaviota (24) 9-6900, un ensemble de 12 chambres et 5 cabañas (100€/cad$/jour tout-inclus) menant à trois sublimes playas : Gaviota, Almendra et Penon. Cayo Saetia, difficile d'accès, difficile à oublier ... |
||
|
|||
NOTE DE FRAI$ :•: Le peso convertible (CUC) a été supprimé et n'existe plus. C'est le CUP (Cuban Peso) qui mène partout. TAUX. L'euro est la devise la plus échangeable (cours officiel 1€=27cup; taux de change "dans la rue" 1€=60cup et +) et celle que préfèrent les Cubains. Tout aussi acceptés : dollars canadiens (cad$), livres sterling et yens japonais; évitez les dollars américains; les cartes de crédit émises par une banque états-unienne sont invalides; les détenteurs de dollars US sont priés de transférer leur argent en MLC émis sous forme de carte de débit de $200, $500 ou $1000 - disponible à Cuba seulement - et seulement dans une banque ou une CADECA (CAsa DE CAmbio). Les proprios de casas acceptent les Euros, dollars canadiens, livres sterling et yens mais ne peuvent accepter une carte de crédit. Certains peuvent accepter paiement en MLC - parce qu'ils ont un compte bancaire approprié. NOS RECOMMANDATIONS Comment réserver une chambre en casa : notre page ici. :•: Comment utiliser cell & filaire à Cuba ici :•: Assurez-vous dès votre premier courriel ou téléphone que vous voulez une chambre dans la casa en question et que vous allez reconfirmer dès votre arrivée à Cuba; à moins que vous ne vouliez qu'une réservation — même si le décor diffère de ce que vous avez vu dans nos sites :•: Pour ne pas laisser les proprios en plan, confirmez toutes vos réservations à Cuba et l'heure prévue de votre arrivée par téléphone dès votre arrivée au pays CONSEILS Vaut mieux contacter dès que possible la casa pour annuler une réservation que d'imposer aux proprios [qui n'ont que votre parole en garantie] de refuser la chambre à qqun d'autre TARIFS À moins d'avis contraire, les tarifs moyens locaux sont : 15-20€/cad$ par chambre par nuit; p. déj. 4 [3-5], dîners 7-8€/cad$ [8-15]; heure normale de sortie — salida, check-out : 11h; heure normale d'arrivée à la casa — llegada, check-in : 13h :•: En passant par nos sites sans but lucratif, vous évitez aux proprios de payer 5€/cad$ de commission par nuit par chambre; négociez les tarifs selon que vous allez prendre les repas ou non; reconfirmez les prix (consommations, repas, chambre, parking, etc) avant de vous engager EN RAPPEL Inutile de le demander à chaque fois : toute casa particular cubaine qui veut obtenir un permis de location doit au moins offrir une salle d'eau avec une douche à eau chaude :•: Les enfants de 16 ans et moins peuvent partager la chambre des parents si elle compte un lit additionnel. Vérifiez au moment de la réservation en spécifiant l'âge de votre progéniture :•: Au bout du nom, la lettre V = adresse suggérée par des voyageurs et non vérifiée. Valider sur place ou par téléphone :•: Faites-nous suivre Plaintes, commentaires et suggestions info @particuba.net |
|||
RÉSERVEZ PAR TÉLÉPHONE • du Canada et des USA : 011 53 (ajoutez le # tél. précédé du 24 pour Banes). • d'Europe, Grande-Bretagne, Scandinavie et Mexique : 00 53 (ajoutez le # tél. précédé du 24 pour Banes) ••• LES NUMÉROS DE CELLULAIRE indiqués doivent être précédés de 05 si on appelle de La Habana; d'ailleurs à Cuba, on fait le 01 + les 8 chiffres du portable ••• NOS NOTES SUR CELL & FILAIRE À CUBA ICI RÉSERVEZ PAR COURRIEL Cliquez sur le symbole de l'enveloppe pour afficher un message adressé à la casa — dans votre logiciel de courrier électronique [ou faire un clic de droite pour choisir de le copier l'adresse entre les < >]. Notre vocabulaire ici. Traduction Google ici. |
|||
NANCY BACALLAO DRIGGS Une chambre clim, sdb privée Calle Roble #85, e/7ma y 8va dans reparto Silva, à l'entrée de la ville près de l'hôpital, à une rue de la principale. Tél. (24) 80-3243 ou 80-3648 |
VILLA BELLA V Une chambre clim, sdb privée Calle Carlos Manuel Cespedes 119, entre Flor Crombet y Augusto Blanca au centre-ville dans reparto Cardenas Tél. (24) 80-2358 |
||
IVAN y YAILET V Une ch clim, sdb privée Calle General Marrero 317, face au Museo Indocubano. Cel 52 61 51 65 |
LAS DELICIAS + PALADAR V À l'étage, une chambre, sdb privée, balcon Augusto Blanco 1107, e/Bruno Merino y Bayamo, on parque Central au-dessus du restaurant.Tél. (24) 80-2905 LP18 |
||
RECOMMANDÉES PAR CES GUIDES-PAPIER Footprint Handbook (FH), Lonely Planet (LP), Le Routard (LR), Moon Handbooks (MH), Petit Futé (PF), Stefan-Loose (SL) et le site Trip Advisor (TA) ::: FH : Cary Hernandez y Jorge Mulet, Villa Lao (El Chino), Villa Gilma, Sonia Diaz Abaleen ::: LP : Villa Lao, Villa Gilma, Las Delicias ::: LR : Las Delicias, Guesthouse Evelin (Feria Dieguez), Hostal Paraiso ::: MH : Evelin Feria Dieguez, Villa Luna ::: PF : Isabel y Fernando, Villa Barcelo ::: SL : Evelin Feria Dieguez, Villa Bella ::: TA : Casa Marcia, Hostal Paraiso, Hostal Carmen, Guesthouse Evelin (Feria Dieguez), Julio y Omaida Danta, Villa Lao 18.02.18 GG+LR 230120 PF+TA 04.03.20 |
|||
Contenu et photos © sogestour MÀJ |
|||