Découverte par les pirates grâce à la rivière Sagua dont les méandres étaient des cachettes parfaites, confiée à un colon en 1590, Sagua la Grande fondée en 1812 pour se distancer de Santa Clara fut affublée du titre de Villa de la Purísima Concepción de Sagua La Grande par l'hyper-catho reine Isabel II d'Espagne en 1866.
En langue aborigène Sagua signifie « lieu où coule beaucoup d'eau ». Le rio du même nom en est la preuve, traversant sur 163 km l'île du sud au nord et côtoyant les 26 plantations (170 à une époque!) de canne à sucre qui le bordaient au nord de la ville avant de se joindre à la mer des Caraïbes sur une largeur de 250 mètres, 38 km au nord.
C'est de Isabela de Sagua que s'exportait le sucre ou la mélasse et c'est là qu'on trouvait un poste de douane et le point de départ vers quelques centaines de cayos au large.
Ces îlots et la rivière furent des cachettes idéales pour les pirates (voir encadré ci-bas).
L'architecture néo-classique du centre-ville témoigne de la richesse de sa population dominante avant la Révolucion. Le titre de Monument national que porte la ville lui donne la chance de survivre jusqu'à ce qu'on trouve les fonds pour rénover les centaines d'immeubles en décrépitude.
À une époque, les vastes espaces le long de la côte regorgeaient de bois qui firent la richesse de nombreux exploitants. On raconte que l'Escorial de Madrid fut entièrement construit de bois de ces denses forêts, qu'on surnommait la costa de oro.
DISTANCES Amaro, 18
Caibarien, 99
Camaguey, 324
Carahatas, 33
Cienfuegos, 111 via Jicotea
Cifuentes, 23
George Washington, 52
Isabela de Sagua, 17
La Habana, 302
Matanzas, 185
Playa Uvero, 20
Quemado de Guines, 22
Rancho Veloz, 41
Remedios, 90
Santa Clara, 55
Santo Domingo, 41
Sitiecito, 9
Trinidad, 177
Varadero, 130
Entre 1954 et 1958, le 10 octobre (pour commémorer la première guerre d'indépendance contre l'Espagne en 1868) se tenait la course Sagua-La Habana, semblable aux Targa Florio ou Mile Miglia italiennes. Partant d'ici à bord de Buick, Jaguar et autres Packard, filant jusqu'à 230 km/heure, les pilotos locos d'autos cubains, italiens ou états-uniens parcouraient les 300 km reliant la capitale en deux heures.
Ces étendues vertes ne furent pas assez touffues pour cacher les missiles de l'URSS au temps de la crise d'octobre. En octobre 1962, Kennedy et Kruschev et, dit-on, en vinrent à un doigt de déclencher une guerre nucléaire.
L'heure avait sonné pour les riches familles de Sagua qui ne voulaient rien savoir de la Revolucion l'édifice du Yacht Club étant devenu le QG du parti communiste. Ils laissèrent peu à peu une grande ciudad qui avait été parmi les premières au monde avec les égoûts, un aqueduc, l'électricité ou les tramways et qui comptait le plus grand nombre de pharmacies per capita. Aujourd'hui, un parcours des rues excentrées, non pavées, bordées de maisons en bois centenaires brinquebalantes génère un sentiment de désolation, d'abandon et de pauvreté comme dans nulle autre grande ville cubaine.
Parmi ses enfants célèbres, on compte les grands peintres modernes, Wilfredo Lam et Alfredo Sosa Bravo; le compositeur Rodrigo Prats; le chanteur Antonio Machin; la scientifique Concepción Campa Huergo à l'origine d'un vaccin contre la méningite B; l'actuel sénateur états-unien de Floride Mel Martinez, ennemi juré du socialisme et victime de l'Operacion Peter Pan; le premier ministre Emilio Nuñez dont le fils se maria avec la première fille de Fidel Castro, Mirta Diaz-Balart.
Aussi, Jose Pardo Llada né ici en 1923 puis éduqué par les Jésuites : Personnalité hyper-connue de la radio havanaise avant la Revolucion, il s'attaqua courageusement en ondes aux gouvernements Grau, puis Batista, soutenu par un ambitieux avocat nommé Fidel Castro. En 1963, en désaccord avec ses visées communistes, il s'exila pour s'établir en Colombie où il mourut en août 2009.
Aujourd'hui dans la région, on élève du bétail et on fait la pêche commerciale. On élève les esprits dans sa vaste cité universitaire où s'enseigne la psychologie, le droit, les études socio-culturelles, la comptabilité, l'ingénierie industrielle, l'agriculture et l'agronomie. Tout près de la ville, un petit parc naturel « Mogotes de Jumagua » de 362 hectares compte des monts carstiques de 85 mètres de hauteur comme à Viñales.
À une vingtaine de bornes au sud, en chemin pour les mogotes, on fera un détour par Amaro au bord du vaste réservoir (embalse Alacranes); c'était un balneario car ses eaux souterraines faisaient des merveilles aux corps endoloris. L'immeuble est passé au feu, le reste au diable mais le village survit dans un calme placide qu'il faut goûter, moment par moment...
La ville fait partie de Jardines del Rey, une des huit régions désignées touristiques du pays.
POPULATION 55,068 dans la municipalité régionale qui comprend Baire, Chinchila, Este, General Nodarse, Isabela de Sagua, Jumagua, Malpáez, Oeste et Sitiecito (2007)
TRANSPORTS Un train quotidien part de Santa Clara à 16h30 pour arriver ici à 19h. La route depuis Santa Clara est très agréable et passe par le charmant petit village de Cifuentes et sa jolie galerie d'art, son petit parc avec l'omniprésent José Marti devant une église.
LÉON (OU ALLAN), DIS QQE CHOSE
Très influents localement à la fin du 18e, les travaux du spiritiste français Allan Kardec (1804-1869), ci-haut au cimetière Père-Lachaise à Paris.
Comme des millions au 21e, il affirmait et prouvait que les morts communiquent.
Quand on sait que pirates et victimes ont eu des échos à Sagua, pas surprenant que le centre local de spiritisme El Salvador délégua en 1888 plusieurs membres à Paris pour visiter la tombe d'Allan Kardec né Léon Rivail à Lyon.
Idem, lors de l'annuel Congreso Internacional Espiritista qui avait lieu la même année à Barcelona pour y rencontrer 200 adeptes venus du monde entier. Source
Alfredo Sosa Bravo (Sagua la Grande 1930- ) Sueño Infantil no 1 > cubartenewyork.com •|• Une Buick durant la Carrera Sagua-La Habana, une folle course des années Cincuentas sur les voies publiques jusqu'à la capitale
Article du site Cubania sur le développement récent des attraits touristiques de la région
PIRATAS, CAYOS y CORSARIOS
La côte nord et le bord de mer se trouve à Isabela de Sagua à 17 kilomètres. Au large, dit-on, quelque 2,517 cayos qui font partie de la zone Jardines del Rey.
Parmi les plus beaux cayos, le mythique Cayo Esquivel, abandonné depuis la Revolucion. On y trouvait une quinzaine de bungalows (ci-bas) appartenant aux familles des bourgeois locaux, membres du Sagua Yacht Club ainsi que trois petits hôtels.
Aussi sur la côte par un autre chemin de 20 km, Playa Uvero avec ses douzaines de casas sur pilotis (ci-bas à droite).
Toujours en activité, le lieu n'est pas vraiment une plage mais il attire les citadins du centre de l'île qui fuient l'étouffante humidité estivale.
Durant presqu'un siècle jusqu'en 1640, les corsaires plus connus ont profité des nombreuses baies cachées dans les centaines de cayos au large de la Bahia de Cadiz ainsi que des méandres du rio Sagua pour s'y cacher :
les Anglais Francis Drake et Henry Morgan, les Néerlandais Laurent Graff et Cornelio Jol, le Français Juan Davis Nau, le Cubain Diego Grillo et, en 1821, le Français Jean Laffite qui se réfugia sur Cayo Cristo.
Le territoire de prédilection des pirates des Caraïbes s'étendait sur les 2,517 cayos au nord de cette côte cubaine, dans la Cayería de Sabana y Sabaneque.
Cinq ans avant sa découverte au large de la Floride, ce timbre de 1980 soulignait la construction à La Habana du Nuestra Señora de Atocha retrouvé avec une cargaison d'or, de pierres précieuses et d'argent valant au moins 400 millions de dollars, un record jamais égalé.
Chèrement payé, le butin trouvé par Mel Fisher a coûté la vie à son fils et sa bru qui s'étaient joint à ses recherches entreprises 26 ans auparavant.
En 1825, les gouvernements états-unien et anglais se liguèrent contre les pirates et envahirent le port de Sagua la Grande.
Illustrations ci-bas tirées entre autres de la « Tintin Collection » sur cayoesquivel.
Alexandre-Olivier Exquemelin,
auteur et médecin de pirates + Cuando España
perseguía a los piratas
Expo tenue dans l'immeuble Archivo General de Indias en novembre 2009, après une tournée aux USA. Article El Mundo (Madrid, nov 2011) ici.
Esquemeling (1645-1707) fut l'auteur de l'ouvrage le plus consulté sur la piraterie De Americaensche Zee-Roovers publié en néerlandais en 1678, traduit en espagnol 65 ans plus tard Los Piratas de la América.
En français Histoire des aventuriers flibustiers
Alexandre-Olivier Exquemelin avec introduction et notes par Réal Ouellet et Patrick Villiers, Presses de l'Université Laval.
Référence (Bibliothèque et archives nationales du Québec) ici
Cayo Cruz : Situé au NNE du port de Isabela, îlôt bas et marécageux, végétation mangrove rouge et noire à son extrémité orientale. Aucune plage d'importance.
• Cayo IguanaSitué au N du port de Isabela cet îlôt est lui aussi bas et marécageux, végétation mangrove rouge et noire. On y trouve aucune plage d'importance.
• Cayo CristoSitué au nord du port. Buissons de mangrove rouge de Hicacos et petite crique. Plages avec bande de sable d'une longueur d'un mille.
• Cayo Esquiveldel sur Situado al N.N. del puerto. Su parte sur es cenagosa pero al poblado de cocoteros norte posee una extensa playa de arenas blancas.
• Cayo Gordos Dos cayuelos al S.N. del Cayo Esquivel del Sur, es cenagoso. Posee mangle rojo.
• Cayo Esquivel del Norte Situado al N.E. Con referencia al puerto, es arenoso y rocas cubiertas de mangle y uva caleta. Por su parte exterior posee una hermosa playa de arena blanca y fina.
• Cayo Hicacal Situado al N.W del puerto. En la parte W se encuentra enclavado el faro de su mismo nombre. Posee en su parte norte una hermosa playa de arenas blancas. Existen bosques de casuarina.
• Cayo Arbolito Situado al NNW del puerto. Por su parte NW se prolonga un banco de arrecifes.
• Cayo Sotavento Situado al noroeste del puerto. Formado de piedras con algunas partes bajas, cubierto de mangles y árboles maderables.
• Cayo Ranchodel Cojo Pequeño, situado al extremo W.N.E de los cayos Empalizada de Barlovento, bajo, cenagoso y cubierto de mangles.
• Cayo Bamba Situado al W del puerto, bajo y cenagoso, posee mangles.
• Cayo Levisa Situado al NW del puerto, bajo y cenagoso, cubierto de mangles.
• Cayo Paloma Situado del N.E al N.W del puerto.
• Cayo Mendoza Situado al N.W del puerto, originados por desechos del dragado en 1953. Presenta vegetación de mangles y pinos.
• Cayo Matahambre Situado al sur de Cayo Cristo, bajo y cenagoso, vegetación de mangle.
• Cayo las Tunas Situado al S.E del Cayo Matahambre, es bajo y cenagoso, existen mangles.
• Cayo de la Enfermería Groupe de 10 petits cayos au S.E de Punta Barlovento, tous bas et marécageux, cubiertos de mangles, presentan canalizos navegables para poco calado.
• Cayo Dromedarios Numeroso grupo de cayos, bajos y cenagosos, poseen mangle rojo.
• Cayo Chubasco Situado en la parte sur occidental de los cayos Dromedarios, es un pequeño cayuelo de constitución baja y cenagosa, posee mangle rojo.
• Cayo Hachuela Situado entre los cayos Dromedario y Mariposa, al E. la punta Sotavento, es bajo y cenagoso con mangle rojo.
• Cayo Mariposa Situado al N.E del puerto, por la parte norte, cuenta con una playa pequeña , el sur es bajo y cenagoso con vegetación demangle rojo.
1300 NAUFRAGES DOCUMENTÉS La Habana, le 28 mai 2007 Durant une assemblée de quelque 167 muséologues provenant de 12 pays les participants ont pu prendre note du niveau remarquable de l'archéologie sous-marine de l'île dont la qualité de préservation fait foi de sa richesse culturelle et patrimoniale.
On trouve plus de 1,300 références documentées de navires naufragés au large des côtes cubaines mais en moins de 20 ans, seuls 130 sites d'épaves ont été explorés. Au fil des siècles, les mauvaises conditions climatiques, des attaques répétées par les corsaires et pirates des Caraïbes et le peu d'expérience de navigation des équipages dans ces zones difficiles ont contribué à ce nombre impressionant de navires coulés.
L'initiative sans but lucratif cubaine Carisub a été conseillée à ses débuts par des experts réputés dont l'océanographe français Jacques Cousteau (1910-1997) qui travailla de pair avec des équipages cubains durant quelques années. Certaines des opérations de renflouage ou de reconstitution d'épaves des années 70 furent suivies en photos et sur vidéo par deux cinéastes cubains : Fernando Perez (Havana Suite) et Rogelio Paris (Caravan).
À ce jour, Carisub a découvert la frigate Arrow de laquelle 2,000 pièces de porcelaine anglaise furent extraites et le brigantine Ines de Soto qui transportait 33,000 des premières pièces de monnaie frappées sur le continent américain. Les deux épaves datent du XVIe siècle et ne sont qu'un infime pourcentage de la richesse historique du patrimoine sous-marin cubain. Source
Clichés d'époque d'Esquivel, le plus célèbre cayo de la région. Mélancolie, nostalgie et frustration sont les sentiments d'aujourd'hui pour ce symbole bourgeois d'une autre époque pour les exilés autant que pour la population actuelle.
Carisub S.A. a été fondée en 1980 par le bureau de recherche en tourisme et CEF, le Comité des finances de l'Etat cubain. L'entité relevait d'abord de CIMEX. Au cours de ses 20 années d'existence, Carisub a effectué plus de 100 recherches sous-marines jusqu'à ce que l'entité soit cédée à SERMAR (de l'armée cubaine).
Carisub ne fut pas la seule institution dédiée à l'exploration sous-marine à Cuba : quelque 10 autres entités (Instituto de Oceanologia, Grupo de Rescate Subacuatico, Grupo de Rescate de Valores No Circulantes, INTUR, Grupo Batabanó, GEOCUBA, Geomar, Antillana de salvamento, etc) sont toujours plus ou moins actives, chacune avec son territoire assigné. Vidéos sur Carisub :
1. El desastre del Barcaíztegui (1980-1981) René David.
2. La isla del tesoro azul (1984-1985) Fernando Pérez et Roger Montañés.
3. ¡Hola mar! (1987-1988) Instituto Cubano de Radio y Televisión & Carisub, S. A.
4. El naufragio de la Almiranta (1990) Jorge Soliño.
5. La flota de Cervera (1991) Jorge Soliño.
6. Hombres trabajando (1991) Jorge Soliño.
7. Historias sumergidas (12 capítulos) (1991) Rogelio París.
8. Cuba: The Lost Treasure (1992-1993) National Geographic Society (NGS), EUA.
9. La Isla del Tesoro (2001-2002) María Monique, France. Source
VOIR.FAIRE.DIRE
Les grands parcs, tels le Parque Independencia (autrefois Recuerdo) aménagé en 1860 tout près de la rivière, la Plaza La Libertad (autrefois Plaza de la Iglesia), le Mausoleo de los Mártires (autrefois Plaza de la Cárcel), le Parque Robau, le Parque de la Libertad, les parcs en bord de rivière : Parque Pelon et Parque Maximo Gomez
• Les restes des lieux-cultes de son âge d'or (on y comptait 17 hôtels!) : l'hôtel Telegrafo, l'hôtel Sagua, l'hôtel Plaza (1925), la Villa de Paris (1920) et la plus récente Plaza Wilfredo Lam, une rue piétonne
• Ses scènes de théâtre et de spectacle, dont le Alkazar, le Iriarte, le Santos y Artigas et le Principal (renommé Sagua)
• Les églises Iglesia Parroquial de Sagua la Grande construite en 1860 et celle de style néo-gothique, Iglesia del Sagrado Corazón
• Le pont El Triunfo qui enjambe la rivière depuis 1905. Sur un de ses bords, le parc El Pélon d'où on admire les paysages naturels et les monuments à José Martí et celui au martyr de la guerre d'Indépendance José Sánchez Jorro
• Le très vaste (1.300 mc) Casino Español face au Parque Independencia : ses grands salons, son escalier monumental en marbre de forme hélicoidale.
• Terminal Ferroviaria : la gare ferroviaire date de 1882 et possède des éléments néoclassiques en facade. Deux ailes furent ajoutées au début du 20e siècle.
• Vivienda del Conde de Casa Moré est une vaste demeure privée construite en 1873 par l'initiateur puis administrateur des chemins de fer, Conde Moré
• Le Palacio Arenas dont la facade est en rénovation depuis fin 2008 fait preuve d'un caractère exceptionnel en Art nouveau avec une influence mauresque. Construit en 1918, l'édifice est selon les Cubains une des sept merveilles de la province de Villa Clara.
• Une excursion aux Mogotes de Jumagua (semblables à ceux de Viñales) hauts de 85 mètres dans une area protegida de 362 hectares qui inclut des grottes à explorer : Cueva del Abra, Cueva del Gato, Cueva del Agua, Cueva de Pedroso et autres.
SOIRÉES Cabaret Nocturnal sur Carretera Resulta, Casa de Cultura Enrique González Mántici Théâtre, ateliers de danse, d'arts plastiques, musique, galerie • Cine films, théâtre, spectacle et salle vidéo • Cabildo de San Francisco de Asís aussi connue comme Kunalungo• Museo de la música Rodrigo Prats Spectacles dans son beau patio central
Après vérification en janvier 2017, nous avons obtenu ces informations sur les trois seules casas qui ont le permis de louer aux étrangers :
VALLE GRANDE
Rosemary Garcia Guardado y Ernesto Garcia son père Calixto Garcia #1, e/ Brito y el rio (le fleuve Sagua), près du parque Joaquin Albara. tel. (42) 66-6413 cel. 52 76 80 63 : deux ch clim avec sdb privée, salon, parking, camera de sécurité
HOSTAL UNIDOS Juan Antonio Corso Chaviano y son épouse Geidy Estrada Maceo 31, e/ Colon y Luz Caballero, parallèle au pont à deux rues du parque central Marti et zone wifi tel. (42) 66-6347 cel. 52 92 70 02 : trois ch clim chacune avec lit double, refri, tele, coffret de sûreté; pdej 3-5, aucun repas
HOSTAL DOÑA ONEIDA Oneida Loina Garcia Rivero y Gilberto Perez Garcia, gestionnaire Cespedes 95, e/ General Lee y Carrillo, à trois rues du parc central tel. (42) 66-2646 cel. 53 37 99 81
Une grande chambre à un lit doublr avec entrée indep., cuisine. sdb, terrasse; pdej 3-5cuc, chambre 25 cuc