Le plus beau sentiment du monde, c’est le sens du mystère.
Celui qui n’a jamais connu cette émotion a les yeux fermés.
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Carte du parc — Agrandir sur clic •]• Végétation à Punta Holandès © sogestour
LISTE HÉBERGEMENT ICI
CARTE DU SECTEUR ICI
Farniente sur ses plages, plongée sous-marine, randonnées pédestres, spéléologie, ornithologie, natation, chasse et pêche, découverte de son histoire sont aujourd'hui au menu des voyageurs découvrant ce territoire hors du commun qui fut dès le début du 16e siècle — et trois siècles durant — la mecque de la forbanterie, le refuge des corsaires et le valhalla des boucaniers.

Les premiers pirates s'y pointèrent en 1550 et la péninsule (El Cabo pour ses habitants) de Guanahacabibes fut affublée des premiers lieux toponymiques en Amérique dès 1587.

Des forbans y trouvèrent moult repaires et détours pour traquer leurs proies alourdies de trésors qui, passant du Nouveau-Monde à la vieille Europe, devaient contourner la péninsule. Ces flibustiers européens s'emparèrent des trésors et laissèrent leur marque à Cabo Francés, Playa de los Ingleses ou Punta del Holandés sans oublier leurs victimes ... à Punta del Muerto.

En 1828, le journaliste cubain José A. Saco décrivait la péninsule comme « rien de plus qu'un repaire de pirates et de contrebandiers étrangers ».

Les 121.572 hectares de la
Réserve de la Biophère de la péninsule de Guanahacabibes comptent dans leur territoire le parc national de 39.901 ha depuis 2001. Le Parque Nacional Península de Guanahacabibes inclut les deux réserves naturelles strictement protégées depuis 1963, Cabo Corrientes et El Veral.

Le nom aborigène s'offre sous plusieurs épellations, dont Guanacabibes, Guanahatabibes ou Guanacahibes signifie « lieu où vivaient les iguanes ». Un de ces endroits de Cuba où le soleil marque le temps qui passe, où personne ne se presse, où l'on vit très simplement souvent à moitié vêtu, sans chaussures et où chaque pierre, chaque petit bourg, grotte ou plage raconte une histoire.
 
DISTANCES
(de La Bajada)
Bolivar, 82
Cabo San Antonio, 55
Cayo Jutias, 163
Cayo Levisa, 222
Cortés, 63

Guane, 72
Isabel Rubio, 66
La Coloma, 137
La Habana, 293
Marina Gaviota, 60
Mantua, 96
Maria la Gorda, 15
Pinar del Rio, 128
Sandino, 46
Viñales, 153

title="Federico Roncali lui doit son nom - On peut y monter les 31 mètres © William Hernández  La esperanza perdida Le Faro Roncali, extrémité ouest de Cuba à Las Tumbas, fut érigé en 1850
 
PINAR CARTE PROV
CARTES ET LIENS
Carte : la province de Pinar del Rio du nord au sud
Carte : Guanahacabibes - distances et noms de lieux
Carte murale et sites de plongée Cabo San Antonio
Carte régionale autour de Sandino, Guane
Carte : avant d'être parc — le vieux chemin
Histoire du phare Federico Roncali (en espagnol)
Deux semaines à protéger les tortues (en anglais)
Les 40 sites de plongée de Maria la Gorda
Prévisions météo 14 jours pour Guane — à 78 km

LA PORTE D'ENTRÉE
Pour atteindre Guanahacabibes depuis la ville de Pinar del Rio, on passe entre de superbes paysages de chaque côté de la « carretera Panamericana », tel qu'on prétendait la nommer à l'époque où Batista caressait un projet d'extension de cette voie homonyme traversant l'Amérique centrale. On verra des installations de séchage du tabac qui s'étendent sur des tapis vert nature.

La polychromie et la lente marche du bétail qui labourent le sol attendent les pluies qui produiront les récoltes de riz, de grains, de verdures et de légumineuses qui sustenteront les guajiros, tabacaleros et leurs familles vivant toujours, pour certaines dans des petites cabanes de bois appelées bohios, remplacées pour les plus fortunés par des murs en dur — mais ces mamposterias sont moins pures.


CE N'EST PAS LA DESTINATION
À peine 22 kilomètres au sud de la ville de Pinar del Rio, on traverse les villages de San Juan y Martinez (magnifique site et qg cubain de la feuille de tabaco, le cigare) et Sabalo; nous voilà au commencement de l'isthme que constitue le Parque nacional de Guanahacabibes dans la mer des Caraïbes.

La route nous mène ensuite à la région municipale (municipio) de
Sandino lorsqu'on arrive à la petite ville de Isabel Rubio. Depuis celle-ci, on peut continuer comme tout le monde vers l'ouest, tout droit par la grand'route vers les villages de Sandino, La Fe (pop. 600, port sur l'anse ou ensenada de Lopez aujourd'hui couverte de mangroves; autrefois scierie du bois coupé à Cabo San Antonio; base d'hydravions yankee 1935-40) jusqu'à Manuel Lazo (autrefois "El Cayuco" La Puerta del Cabo): total 40 km.

Mais on a le choix de faire comme personne d'autre — à l'aventure ! — et piquer vers le sud dans une vaste zone de récolte de feuilles de tabac sous laquelle un vaste réseau de grottes inexplorées et ce, sans passer par Sandino mais plutôt par
Sitio de Santa Barbara (déjà sur les cartes en 1622) vers Cortés à 18 km; ensuite, La Conchita, La Grifa (pop. 750), Las Pulgas / Babiney (pop. 500)

D'ici, une option de 25 km aller-retour vers
La Furnia — plage de 50 m à peine mais large de 300; un pirate au 18e siècle, au lieu de partager le butin, massacra ici son équipage; quelques maisons subsistent dans le lieu voisin dit Pasada de Marín. On s'y rend par le terre-plein à Punta La Yana, Punta Gorda puis Cabo Francès nommé par le Français Francisco Lolonois « El Olonés ».

De retour à Babiney, on reprend la route vers
Covadonga et Las Martinas jusqu'à Manuel Lazo : total 52 km.

D'ici, les deux routes s'unissent jusqu'à
La Bajada à 137 km au sud-ouest de Pinar del Rio et 281 km de La Habana. S'y trouvent une des huit stations météorologiques du pays, « el radar » (rénovée en 2006 : on peut monter à son observatoire), un petit hameau de pêcheurs, un poste de gestion du parc avec sa grande carte murale.

Autre fourche, autre choix :

à gauche sur 14 bornes de très jolie route, déserte, ombragée par secteurs, longeant Playa Gutierrez et la baie de Corrientes (côté passager de l'auto) jusqu'à Maria la Gorda.

tout droit sur 60 km jusqu'au phare Roncali (31 m hauteur, érigé en 1850) et Cabo San Antonio — la mer est à notre gauche sur cette autre route déserte (aucun service, construction, nada) goudronnée en janvier 2009.

En marge du parc, au nord de la route depuis Sandino, la zone géographique nous mène à Bolivar (pop. 1500; fruits et citricos) puis sur la côte à Punta Colorada, une pointe (érodée avec les siècles) qui s'avance sur la baie de Guadiana et sépare l'anse de Garnacha au nord, de celle de Picado au sud; on trouve sur la pointe une plage de 1 km populaire en été, déserte au max en hiver : Colorada (à 33 km de Sandino). De cet endroit, on a une vue absolument extraordinaire — unique dans les Caraïbes — de la côte nord de la péninsule de Guanahacabibes.

Dans ce secteur, à 25 km de Sandino, un lac-réserve d'eau douce s'aligne. D'une superficie de 8,2 km2, le
Laguna Grande sud trône au centre de pêche à la truite et chasse au ptit gibier dans les réserves El Limon

SITUATION
Exactement : 21º 58’ de latitude Nord et 84º 30’ de longitude Ouest. Limites : au nord, le golf de Guanahacabibes et les límites de Mantua et Guane; à l'est, l'anse de Cortés et le port de Guane; au sud, la mer des Caraïbes et à l'ouest, le détroit de Yucatán.

Arrosé par un cours d'eau, le Cuyaguateje à son extrémité orientale, sa limite au nord se trouve dans l'horizon tracé par la cordillère de Guaniguanico dans les hauteurs (Alturas) de Pizarras del Sur où se tassent les boisés de conifères mâles et femelles : le Pino Macho (Pinus caribaea Morel) et le Pino Hembra (Pinus tropicalis Moric).

Plus loin, en direction du nord-ouest, une muraille de calcaire, la Sierra de Paso Real et sur l'autre versant, la Sierra de Guane.

SUPERFICIE, POPULATION
Son territoire s'étend sur 1711,2 km2 où habitent 40,314 Cubains à raison de 24 résidents par Km2; parmi ceux-ci, quelque 22,510 ou 55,8% vivent en communautés. Les villages de plus de 1,000 habitants sont Sandino (ville administrative), Manuel Lazo, Las Martinas et Cortés.

TRANSPORT PUBLIC

Pour l'aventure et un moindre allègement du portefeuille, on prendra un bus Viazul vers Pinar del Rio depuis La Habana (9h arr 12h05) puis un train à 18h30 qui arrive à Isabel Rubio à 20h54.

Ce qui laisse 68 bornes avant d'atteindre La Bajada. Ce n'est pas exactement à la porte !

Ce qui est sûr par contre, c'est qu'un taxista va s'empresser de vous offrir une balade moyennent une poignée de cuc. Le retour Isabel Rubio-La Habana : 11h45-17h30

Panneau d'accueil à La Bajada
Panneau d'accueil à La Bajada où l'on peut chosir de suivre la péninsule jusqu'au phare Roncali à Cabo San Antonio à 60 km (sa plage, son hôtel, ses 20 sites de plongée) ou virer à gauche et faire les 14 km qui mènent à Maria la Gorda, sa plage, son hôtel, ses 40 sites de plongée. © ambassade de France

Sur 60 km à partir de La Bajada, direction Faro Roncali © sogestour
La route qui mène au bout du bout de Cuba s'étend sur 60 km à partir de La Bajada, longe des plages totalement désertes (comme le reste de la péninsule, Ursule!) Antonio, Perjuicio et La Barca, la pointe Holandès, les lieux nommés Caleta Larga et Los Cayuelos, puis le phare Roncali et les nouvelles villas Cabo San Antonio avant de se terminer à Punta Cajon (son poste, son quai, sa marina) et Las Tumbas. Carte détaillée ici © laurha, flickr.com

À partir de Punta del Holandès, la végétation © amabassade de France
À partir de Punta del Holandès, la végétation en bord de mer unique et impressionante : à marée basse, on remarquera, ici comme ailleurs sur la planète, hélas, un amoncellement considérable de rejets de la mer et autres matières plastique © ambassade de France


LE SOLEIL, NOUVEAU PETROLE DE CUBA? - Cuba se tourne résolument vers les énergies alternatives, solaire, éolienne, hydraulique, biogaz... Le pays s'est doté d'une fabrique de panneaux solaires et a sa propre technologie. Dir. Anne Delstanche, medialibrecine via youtube

La Coloma © partwish, picasa
Maria la Gorda, un quai et un des deux transporteurs de plongeurs, La Coloma du nom du port côtier où ils sont construits © partwish, picasa ]• Maria la Gorda, romantique même entre chien et loup © parwish sur picasa

Poste de traitement de pêche © henk.jamin, flickr.com
Poste de traitement de pêche de langoustes; à énergie solaire © henk.jamin, flickr.com ]• Pavillon du bout du bout de l'île : poste des gardiens à Cabo San Antonio situé à 3 km de Villas San Antonio en direction de la la marina/centre de plongée sous-marine, boutique © unk



L'hôtel et Centro Internacional de Buceo de Maria la Gorda © efimova, flickr


Les croisiéristes débarquent ... en barque. Les paquebots restent au mouillage et les passagers sont transférés dans des navettes, jusqu'à Maria la Gorda : 16,000 en une seule saison © celestyal cruises, granma.cu


L'accès au parc-péninsule débute et se termine ici : le Centro de Visitantes qu'on ne peut contourner à La Bajada. photo © Osbel Concepción Padrón Juventud Rebelde


Au centre d'accueil à La Bajada, on fera le parcours du Sendero Interpretativo de 1,5 km qui inclut la visite d'une grotte de 300 m de longueur incluant 8 galeries toutes aussi impressionnantes. © sogestour


Échoué en septembre 2015, voici le Union Express arrivé sur cette plage, sans capitaine ni équipage, après que l'ancre se romput. © nmnikola, instagram


protecting three varieties of turtles which nest on the Peninsula
Roberto Varela, sur l'un des six points de surveillance, protégeant trois variétés de tortues qui nichent sur la péninsule tous les 2-3 ans. Plus de 2 500 bénévoles et quelque 800 touristes ont prêté main-forte. © dorelis canivel, juventud rebelde

 

« L'ensemble de la région est classé, de la côte nord avec ses 89 km de mangroves au littoral sud avec ses 108 km de sable blanc. On y trouve 150 espèces d'oiseaux, 600 espèces de plantes, 30 variétés de mammifères, 21 de reptiles sans oublier les tortues de mer.
 

« Pour pénétrer à l'intérieur, il faut s'acquitter d'un droit d'entrée et être accompagné d'un guide (Osmani Borrego Fernandez était notre guide et si vous êtes passionné, n'hésitez pas à lui poser des questions...). » Source : Karine Bergeron
Pirates de Guanahacabibes ©2006 PixelPress Media Design L'histoire de la péninsule s'est écrite avec le sang des marins
qui y ont laissé leur vie et le poids des trésors qui y gisent toujours ... Entre 1550 et 1800, le Français Francisco Lolonais, l'Anglais Francis Drake, le Hollandais Piet Hayn et le fameux Bartolomé Portugués, entre autres ont marqué à force de savante piraterie ou de lâche flibusterie ses côtes, ses anses, ses grottes et ses plages.

Les trois célèbres trésors de cette époque trouble : el
Tesoro del Portugués, el Tesoro de Guayaquil et, jamais trouvé, le mythique Tesoro de Mérida (Mexico) transporté en 1710 à bord du Princesa de Toledo attaqué au Cabo de San Antonio : 640 livres d'or en barres, 20 barils de pièces d'or, des candélabres, la couronne de la vierge de Campeche et des pierres précieuses en grandes quantités. On le cherchera dans un puits de 200m de profondeur du côté de Riito, entre Cabo Francés et Cabo Corrientes.
©2006 PixelPress Media Design
Paulina Zelitsky
Les plus téméraires (Paulina Zelitsky et Paul Zweinzweig) iront chercher plus creux encore (2,100 pieds ou 700m), du côté de rumeurs non avérées qui prétendent qu'il se trouverait au large de la péninsule, une cité engloutie — genre Atlantide — située entre Guanahacabibes et la péninsule du Yucatan; voir la vidéo de « mystère-tv ici».

Exploramar, l'institution cubaine sérieuse — donc scientifique ; ) — la placerait entre 600 et 750 mètres de profondeur au large de Cabo San Antonio formant un groupe de structures mégalithiques que les chercheurs ont nommée MEGA. Le site web du gouvernement — medioambiente.cu — faisait état de ces recherches mais la page a été supprimée en 2010. Détails sur les travaux de ADC (Advanced Digital Communications) du Canada en English sur > cette page <

CLIQUER POUR UNE PRÉSENTATION FLASH SUR LA PENINSULA - SITE DE JUVENTUD REBELDE
1300 NAUFRAGES DOCUMENTÉS
Lors d'un congrès rassemblant plus de 167 muséologues de 12 pays, les participants ont pu prendre note du niveau remarquable de l'archéologie sous-marine de l'île — dont la qualité de préservation fait foi de sa richesse culturelle et patrimoniale.

On trouve plus de
1,300 références documentées de navires naufragés au large des côtes cubaines mais en moins de 20 ans, seuls 130 sites d'épaves ont été explorés. Au fil des siècles, les mauvaises conditions climatiques, des attaques répétées par les corsaires et pirates des Caraïbes et le peu d'expérience de navigation des équipages dans ces zones difficiles ont contribué à ce nombre impressionant de navires coulés.

L'initiative sans but lucratif cubaine —
Carisub — a été conseillée à ses débuts par des experts réputés dont l'océanographe français Jacques Cousteau (1910-1997) qui travailla de pair avec des équipages cubains durant quelques années. Certaines des opérations de renflouage ou de reconstitution d'épaves des années 70 furent suivies en photos et sur vidéo par deux cinéastes cubains : Fernando Perez (Havana Suite) et Rogelio Paris (Caravan).

Carisub a découvert la goélette
Arrow de laquelle 2,000 pièces de porcelaine anglaise furent extraites et le brigantine Ines de Soto qui transportait 33,000 des premières pièces de monnaie frappées sur le continent américain. Les deux épaves datent du XVIe siècle et ne sont qu'un infime pourcentage de la richesse historique du patrimoine sous-marin cubain.

Carisub S.A. a été fondée en 1980 par le bureau de recherche en tourisme et CEF, le Comité des finances de l'Etat cubain. L'entité relevait d'abord de CIMEX. Au cours de ses 20 années d'existence, Carisub a effectué plus de 100 recherches sous-marines jusqu'à ce que l'entité soit cédée à SERMAR (de l'armée cubaine).

Carisub ne fut pas la seule institution dédiée à l'exploration sous-marine à Cuba : quelque 10 autres entités (Instituto de Oceanologia, Grupo de Rescate Subacuatico, Grupo de Rescate de Valores No Circulantes, INTUR, Grupo Batabanó, GEOCUBA, Geomar, Antillana de salvamento, etc) sont toujours plus ou moins actives, chacune avec son territoire assigné.

Documentaires vidéo sur le travail de Carisub :
1. El desastre del Barcaíztegui (1980-1981) — René David.
2. La isla del tesoro azul (1984-1985) — Fernando Pérez et Roger Montañés.
3. ¡Hola mar! (1987-1988) — Instituto Cubano de Radio y Televisión & Carisub, S. A.
4. El naufragio de la Almiranta (1990) — Jorge Soliño.
5. La flota de Cervera (1991) — Jorge Soliño.
6. Hombres trabajando (1991) — Jorge Soliño.
7. Historias sumergidas (12 capítulos) (1991) — Rogelio París.
8. Cuba: The Lost Treasure (1992-1993) — National Geographic Society (NGS), EUA.
9. La Isla del Tesoro (2001-2002) — María Monique, France.
Source


Alexandre-Olivier Exquemelin,
auteur et médecin de pirates

+
Cuando España perseguía a los piratas
Expo tenue dans l'immeuble Archivo General de Indias à Madrid en novembre 2009, après une tournée aux USA. Article El Mundo (Madrid, nov 2011) > ici. <

Esquemeling (1645-1707) fut l'auteur de l'ouvrage le plus consulté sur la piraterie De Americaensche Zee-Roovers publié en néerlandais en 1678, traduit en espagnol 65 ans plus tard ici : > Los Piratas de la América. <

En français
Histoire des aventuriers flibustiers
Alexandre-Olivier Exquemelin
avec introduction et notes par Réal Ouellet et Patrick Villiers, Presses de l'Université Laval.


Trogon de Cuba Colibri d'Helen Iguane Emeraude de Ricord Jutia Conga (Capromys pilorides) Tacco de Cuba (Coccyzus merlini)
FAUNE ET FLORE LOCALES — ORNITHO, SPÉLÉO
On compte dans la péninsule quelque 461 variétés botaniques dont 17 sont endémiques — ne poussent nulle part ailleurs; sa faune se targue de 80 espèces animales. Parmi les volantes, le Cartacuba, Tocororo, Sijú platanero, Zunzuncito et 50 autres variétés qui font annuellement le trajet du nord au sud et vice versa en s'arrêtant dans les lagunes côtières et les zones humides. Guanahacabibes soutient également 35 espèces de reptiles et autres iguanes.

Des habitats d'oiseaux variés surtout dans des forêts passées à sec, décidues, semi-décidues, quelquefois humides avec des mangroves, quelques prairies, des zones rocheuses, quelques dunes et plusieurs récifs coralliens.

Le
Colibri d'Helen est commun, tout comme le Trogon de Cuba. Le récif de corail est très bien conservé, grâce à deux zones protégées appelées El Veral et Cabo Corrientes. Un gros rongeur endémique, le Jutía Conga (Capromys pilorides), mais aussi l'Iguane et le Boa de Cuba sont présents, ainsi que beaucoup de plantes uniques. Le parc est vital pour les espèces migratrices (parulines entre autres) grâce à sa situation qui fait un lien avec la péninsule de Yucatan.

Dans ce secteur bordé de sable et parsemé de mangroves, la forêt sèche près du complexe hôtelier de Maria la Gorda abrite le
Tacco de Cuba (Coccyzus merlini), la Colombe rouviolette (Geotrygon montana), le Tangara à tête rayée et la Paruline de Fernandina (Teretistris fernandinae), des deux espèces de sporophiles et du Tyran géant.

A 500 mètres du complexe Maria la Gorda en quittant la route, un chemin mène à deux petites lagunes intéressantes : le
Pluvier kildir (Charadrius vociferus) y est le limicole le plus régulier en migration. Parmi les autres espèces déjà observées, on note l'Ani à bec lisse, l'Émeraude de Ricord, le Colibri à gorge rubis (Archilochus colubris) en migration et la Colombe de Gundlach (Geotrygon caniceps). Source : ornithomedia.com

CUEVAS
La forêt semi-décidue de la péninsule pousse sur des zones calcaires parsemées de nombreuses grottes où plusieurs vestiges archéologiques ont été trouvés. Près de Cabo San Antonio, les spéléos trouvent leur compte dans les grottes (cuevas) de La Sorda, Las Musulmanes ou celle de la Barca.

TORTUGAS
Un projet cubain de protection des nids de tortues (qui pondent entre mai et septembre) s'étend sur les plages La Barca jusqu'à celle de Perjuicio. La journaliste havanaise Irina Echarry raconte en quatre parties (en anglais) son séjour pas toujours jojo de deux semaines en mai 2009 sur son blog de havanatimes.org > ici <

 
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NOS RECOMMANDATIONS
Comment réserver une chambre en casa : notre page ici. :: Comment utiliser cell & filaire à Cuba ici :: Assurez-vous dès votre premier courriel ou téléphone que vous voulez une chambre dans la casa en question et que vous allez reconfirmer dès votre arrivée à Cuba; à moins que vous ne vouliez qu'une réservation — même si le décor diffère de ce que vous avez vu dans nos sites :: Pour ne pas laisser les proprios en plan, confirmez toutes vos réservations à Cuba et l'heure prévue de votre arrivée par téléphone dès votre arrivée au pays CONSEILS Vaut mieux contacter dès que possible la casa pour annuler une réservation que d'imposer aux proprios [qui n'ont que votre parole en garantie] de refuser la chambre à qqun d'autre :: La capacité maximale d'une chambre n'est plus limitée à deux adultes :: Une casa peut louer plus de deux chambres par nuit TARIFS À moins d'avis contraire, les tarifs moyens locaux sont : 20-25cuc par chambre par nuit, moins en simple; p. déj. 4 [3-5], dîners 7-8cuc [8-15]; heure normale de sortie — salida, check-out : 11h; heure normale d'arrivée à la casa — llegada, check-in : 13h :: N.B. En passant par nos sites sans but lucratif, vous évitez aux proprios de payer 5cuc de commission par nuit par chambre; négociez les tarifs selon que vous allez prendre les repas ou non; reconfirmez les prix (consommations, repas, chambre, parking, etc) avant de vous engager EN RAPPEL Inutile de le demander à chaque fois : toute casa particular cubaine qui veut obtenir un permis de location doit au moins offrir une salle d'eau avec une douche à eau chaude :: Les enfants de 16 ans et moins peuvent partager la chambre des parents si elle compte un lit additionnel. Vérifiez au moment de la réservation en spécifiant l'âge de votre progéniture :: Au bout du nom, la lettre V = adresse suggérée par des voyageurs et non vérifiée. Valider sur place ou par téléphone :: Faites-nous suivre Plaintes, commentaires et suggestions info @particuba.net

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Vue vers le sud et le bout de la péninsule depuis la Villa Azul à La Bajada, l'entrée du parc national © ycl

VILLA AZUL V
Une ch clim à deux lits doubles, repas
Calle A, No. 36 à La Bajada, 14 km de Maria la Gorda, à l'entrée du parc national de Guanahacabibes. Carte. Tél. filaire (48) 75-1017 Cel 52 78 20 47 @


 

COSTA SALVAJE V
Une ch clim à deux lits doubles, repas
Calle A, No. 28 à La Bajada, 14 km de Maria la Gorda, 200m de l'entrée du parc national de Guanahacabibes. Carte. Cel 52 78 60 33 @


 
VILLA CORAL - MARTA V
Trois ch clim à deux lits, pdej
Calle A, No. 20 à La Bajada, 14 km de Maria la Gorda, à l'entrée du parc national de Guanahacabibes. Carte. Cel 55 91 29 11 @


 
MERCEDES y NIN V
Deux ch clim, sdb privées, repas 24 h
Calle Granma #11 L à Manuel Lazo, 33 km de La Bajada. Carte. Tel. (48) 44-8115 cel 53 21 76 64 @

MOTEL ALEXIS
Deux ch clim, sdb privées, patio
Zona L - Casa 9, 30m ou une rue à l'est de la grand'route à Sandino, 52 km de La Bajada. Carte. Tel. (48) 42-3282 ou 42-3557


 
VILLA EDILIA - TONY V
Trois ch clim, sdb privées, patio, restaurant
Zona M, casa 41, près de la Policlinico à Sandino, 52 km de La Bajada. Carte. Tel. (48) 42-3843 ou cel. 52 63 73 59 ou 52 91 09 26 Sur cette carte. Courriel : @


 
MOTEL SUNSO y GINA
Deux ch clim, sdb privées, patio
Zona O - Casa 22 à Sandino, 52 km de La Bajada. Carte. Tel. (48) 42-3131


 
VILLA MOTEL ROGELIO
Une ch clim à deux lits doubles, repas
Zona O, casa à Sandino, 52 km de La Bajada. Carte. Tel. (48)


 
La plage de Maria la Gorda vue du large © Cuba-Diving.de
HOTEL MARIA LA GORDA
35 chambres et 20 bungalows sur la baie de Corrientes à 14 km de La Bajada Carte routière ici.


 
VILLAS CABO SAN ANTONIO
16 chalets-villas au bout du bout de la péninsule à 60 km de La Bajada. Carte routière ici.


 
VILLAS LAGUNA GRANDE
12 cabañas sur le lac du même nom à l'intérieur des terres surplombant la baie de Guadiana à 77 km de La Bajada. Carte routière ici. Tel (48) 84-3453


 

C.I.B. MARIA LA GORDA
Centro Internacional de Buceo (C.I.B.)
Centre international de plongée sous-marine


Cours de plongée certifiés SSI et CMAS; un bateau pour la plongée (hors service depuis nov. 2009); instructeurs de plongée.

Carte-aperçu des sites de plongée ici
 


 
Contenu et photos © sogestour (sauf mention)

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MÀJ 06.03.2020
Bleu Terre est un projet de la Fondation David Suzuki qui vise à reconnaître le droit de chaque citoyen de vivre dans un environnement sain.